Stage6 ferme ses portes

J’avoue que je ne comprends pas pourquoi ils ferment un service qui semblait si bien marcher. Un article de Numerama essaie d’en expliquer les raisons, mais cela me laisse pantois. Flash a l’avantage de l’interopérabilité (99% des visiteurs du blog de cette Fondation ont Flash), mais la qualité laisse souvent à désirer. Alors je verrais bien Youtube & Dailymotion au rang de pionnier des video social networks v.1 et stage6 à la version HD, que tout le monde attend (et avec de très bons taux de compression).

S’il le faut, je suis prêt à racheter Stage6 ! Avis aux dirigeants de DivX corp. s’ils passent sur ce blog. Je pensais à 1€ (avec le taux de change ils sont gagnants en ce moment), mais suis prêt à offrir en prime un petit bonus. Quant au financement des 1 millions mensuels de frais de fonctionnement, je les trouverai ! Ou je ferai un appel à don sur ce blog.

Stage6.com has been shut down. Thank you for supporting the service.

We created Stage6 with the mission of empowering content creators and viewers to discover a new kind of video experience. Ultimately, the continued operation of Stage6 was a very expensive enterprise that required an enormous amount of attention and resources that we at DivX are not in a position to continue to provide. There are a lot of other details involved, but at the end of the day it’s really as simple as that.

The DivX experience will continue, of course. Every day new DivX Certified devices arrive on the market making it easy to move video beyond the PC. Products powered by DivX Connected, our new initiative that lets users stream video, photos, music and Internet services from the PC to the TV, are hitting retail outlets. We remain committed to empowering content creators to deliver high quality video to a wide audience, and we’ll continue to offer services that will make it easy to find videos online in the DivX format.

It’s been a wild ride, and none of it would have been possible without the support of our users. Thank you for making Stage6 everything that it was.

Ps : j’avoue, je ne connaissais pas stage6 avant aujourd’hui, mais 17 millions d’utilisateurs mensuels eux le connaissaient.

Bebo devient AOL

 Et hop, j’en connais qui vont être contents.

Numerama.com | AOL rachète Bebo La rédaction, le Jeudi 13 Mars 2008 à 17h56

Nous avons évoqué le mois dernier le rachat de Bebo, pour un milliard de dollars. Les indications disponibles alors ne nous permettaient pas de définir l’identité de l’acquéreur. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on connaît son visage. Il s’agit d’AOL, filiale de Time Warner. Le portail communautaire n’a pas été racheté pour un milliard de dollars mais pour un peu moins que cela : 850 millions. Il entre en parfaite cohérence avec la stratégie d’expansion d’AOL, et devrait donc être intrinsèquement lié avec son célèbre logiciel de messagerie AIM.

La question est maintenant de savoir si Bebo gardera son entité propre, ou si il ne finira pas complètement digéré dans les machineries d’AOL car c’est ce qui est plus ou moins arrivé à ICQ. Pendant qu’AOL, qui l’a racheté, se concentrait sur le développement d’AIM, ICQ s’est vu peu à peu distancer par MSN ou Skype. Reste que Bebo profite d’une forte popularité au Royaume-Uni, et Irlande et en Nouvelle Zélande, et AOL ne devrait pas avoir trop de mal à l’entretenir, quitte à ce que cela soit fait au service de son petit protégé AIM.

Ratiatum devient Numerama

Ratiatum, site sur les loisirs numériques et l’actualité informatique, et une référence dans le domaine du Peer-to-Peer, change de nom et devient Numerama.

Or ce changement n’est pas sans effet comme ils l’expliquent :

Malgré toutes les précautions prises (redirections 301 de toutes les URL, architecture du site préservée, sitemap, redirection des flux RSS,…), Google n’a pas encore “digéré” le changement de nom de domaine, et pour le moment Numerama/Ratiatum s’effondre dans le bas des pages de résultats de recherche. Pour le moment Numerama/Ratiatum perd plus de 30 % de visites uniquement par l’effet de la baisse de référencement sur Google (c’est dire la place stratégique essentielle qu’occupe le moteur de recherche sur Internet…).

Aussi ont-ils besoin que de différents sites nous pointions sur leur page d’accueil, afin que Google les identifie comme site de confiance. C’est donc l’objet de ce billet, et c’est peut-être aussi l’occasion pour vous de découvrir ce site très bien fait, très fourni et très à la pointe de l’actualité informatique.

Je déplore juste une certaine perte d’identité, nul doute qu’en cas de crise ils passeront d’autant plus facilement à la trappe ou seront rachetés (par Boursorama ?-). Le design n’est pas très agréable non plus. Mais bon, business is business, je leur souhaite le meilleur succès et espère juste qu’ils maintiendront une ligne éditoriale forte.

Réseaux sociaux : déjà la reconversion ?

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Je me demande si en 1999 on disait la même chose :-). Je crois que oui en fait, et les conséquences furent l’éclatement bien mérité d’une bulle. L’histoire se répétera-t-elle ? Il est clair qu’il n’y aura pas de la place pour tout le monde. Quant au business modèle centré sur la publicité, n’oublions pas que s’il est excellent en terme de facilité de mise en oeuvre, il dépend fortement de la conjoncture économique (cf. le CA de google sur les publicités affichées sur le moteur de recherche, qui a baissé récemment) car au final ce sont bien les annonceurs (donc les entreprises en général) qui payent la facture. Rappelons-nous jusqu’où la virtual economy était allée à un moment : un site A achetait de la pub sur le site B pointant vers A, qui lui-même en achetait sur le site A pointant vers B. Ajoutez un site C dans la chaîne, et vous construisez une jolie bulle spéculative avec des tours d’enchères, qui donnent des CA rondelets pour A, B, et C, mais sont totalement déconnectés de la valeur réellement produite.

Par David CastaneiraLe 26/02/2008 (22:10)

Le doute s’installe pour les réseaux sociaux. Phares de la toute proche année 2007 en matière d’innovation fonctionnelle et d’audience, les principaux réseaux mondiaux ouverts voient celle-ci s’effriter en ce début 2008. Brusque coup d’arrêt en Grande-Bretagne avec un recul respectif de 5, 5 et 2 % pour Facebook, MySpace et Bebo entre décembre et janvier 2008 selon l’institut Nielsen Online. Un même tassement – quoique moindre en valeur – est observé aux Etats-Unis sur janvier avec des reculs d’audience de 2 % pour FaceBook et Myspace, selon ComScore. Le constat est identique en France, avec des valeurs moins significatives.

Simple coup d’arrêt, maturité des utilisateurs, rationalisation des usages ou désaffection réelle ? Il semble trop tôt pour enterrer le phénomène mais la période est propice à un certain nombre de remarques.

Un modèle économique non avéré

Tout d’abord concernant la sur-valorisation économique des services. Au moment les plus fous, certains économistes évoquaient une valorisation à plus de 50 milliards de dollars pour Facebook. Quasiment deux fois le montant d’un Yahoo, symbole de la première génération des services Internet, à l’activité établie et aux marges prouvées quoique encore fragiles. Tout cela pour un potentiel d’audience très vite important, mais dont on peine à envisager la monétisation. Confronté à des publicitaires demandant toujours plus aux outils de diffusion de réclame – passant de la visibilité à la visibilité ciblée et désormais au ciblage comportemental (traquez comment vivent les internautes, je leur dirai quoi acheter) -, Facebook a tenté de vendre les profils de ses utilisateurs. Ce qui a suscité un tollé à l’automne de la part des utilisateurs. Du coup le réseau a dû reculer… et se chercher un nouveau modèle économique.

Jusqu’à présent, le succès publicitaire des réseaux sociaux est loin d’être garanti, comme le démontre la déception de Google avec MySpace. Fort d’un accord d’exclusivité triennal conclu avec le service – propriété de News Corp, le groupe du tycoon Rupert Murdoch – contre une garantie de revenus de 900 millions de dollars, la régie publicitaire monstre pensait avoir touché de l’or. Une déception in fine, apprend-on de la bouche même de Serge Brin, l’un des créateurs du moteur, pour qui le résultat n’est pas à la hauteur des espérances, sans que l’on ait toutefois la moindre précision chiffrée. Google y croit toujours. Il a investi dans un gros réseau sud-américain ; son nom est régulièrement cité pour l’acquisition de Bebo, fortement implanté dans le monde anglo-saxon. Mais les montants alloués semblent plus raisonnables et surtout les formats publicitaires demandent à être retravaillés.

Des usages de moins en moins convaincants

Plus grave encore, les usages s’essoufflent également à grande vitesse. Une analyse (im)pertinente nous est donnée par Cory Doctorow, chroniqueur d’InformationWeek, pour qui les réseaux sociaux portent en germe leur autodestruction. En clair, plus le réseau s’élargit, plus de nouveaux « amis » vous sollicitent… et plus le risque grandit de voir apparaître des gens que vous auriez habituellement fui. Le réseau – reposant sur le “faire venir” – plutôt que de simplifier la vie a également tendance à alourdir les communications. Un module d’alerte sur votre PC vous prévient que vous avez un nouvel e-mail… vous prévenant qu’un information vous attend sur Facebook. Reste à espérer que cette dernière valait la peine, ce qui n’est pas nécessairement le cas dans « des réseaux d’amis » souvent extrêmement élargis du fait de la nature virale des outils proposés.

Le problème de la sécurité

Au niveau professionnel ou dans le cadre d’échanges communautaires « sérieux » la sécurité demeure également un frein important. Longuement interrogés par notre confrère Infoworld, nombre d’experts s’accordent sur le trou béant en terme de distribution de malwares, de spams et autres adwares. Mais, selon eux, le pire reste à venir à travers les stratégies de long terme mises en place par ceux qui nous veulent du mal. Une approche quelque peu paranoïaque (RSSI est un métier difficile…) mais à la réflexion raisonnable quand on sait les sommes d’argent et l’énergie dépensées dans l’espionnage industriel ou les tentatives d’infiltration des organisations. Sans compter les usurpations d’identité. L’une d’entre elles vient de valoir plusieurs années de prison à un ressortissant marocain s’étant octroyé abusivement celle d’un membre de la famille royale. Les 23 et 24 janvier, une génération spontanée de Jérôme Kerviel plus ou moins réussis a vu le jour sur Facebook participant à l’émergence du statut de star du web pour le trader-fraudeur de la Société Générale.

Hypothèses sur l’avenir

Reste que les fonctionnalités qui ont vu le jour, les promesses d’interopérabilité avec les outils de communication existant autour d’Open Social (norme open source d’architecture de réseaux sociaux notamment poussée par Google) et les facilités d’usages qui ont conduit aux fulgurants succès d’audience que l’on sait, demeurent. Et si la publicité n’est – semble-t-il – pas l’avenir des réseaux, certains pensent déjà à la prochaine étape. Ainsi de service Internet grand public, les éditeurs pourraient bien devenir de gros fournisseurs… des entreprises. S’il lui faut au préalable répondre aux critiques concernant la sécurité, FaceBook y travaille déjà promettant pour dans quelques mois une version pro de son service. De petits éditeurs commercialisent déjà des solutions en marque blanche pour les sites de presse par exemple. Par ailleurs des réseaux de niche voient le jour. Plus privés, orientés autour d’un centre d’intérêt ou d’une communauté d’usage, ils sont moins pollués et pourraient devenir payants où le sont déjà. Au niveau applicatif, les fonctionnalités et les approches ergonomiques rencontrées sur les réseaux sociaux risquent fort de venir essaimer dans les outils collaboratifs ou dans les Intranet des entreprises. Là encore la sécurité sera clé.

Reste donc a savoir si le tassement de l’audience et la déception publicitaire se confirmeront dans les mois à venir. Et si la fulgurance du succès et de l’arrivée des premiers doutes – qui aura finalement empêché la création d’une bulle comme Internet en a déjà connu – auront raison du phénomène. Ou si les promesses fonctionnelles trouveront un débouché sous une forme à la fois plus pertinente et économiquement viable.

Sous les ponts ou sur les ponts

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Voici une vidéo sympathique de présentation du Binet Jeux de Construction, cofondé par mon vénérable frère. Si mon engagement dans les jeux de construction a faibli depuis que je dédie mon temps au nerf de la guerre de la Fondation Erwin Mayer, je sais aussi que ce n’est que partie remise pour très bientôt !

Générateur de noms d’entreprises 2.0

En pleine rédaction de statuts pour une société, l’article “Dénomination sociale” peut vite devenir un calvaire si vous n’avez pas encore réfléchi au nom de votre entreprise :-). C’est pourtant un élément essentiel de la communication.

Pour vous aider à créer les géants du web 2.0 (pas du web 3.0 a priori, vu que les règles sémantiques de cette future génération n’ont pas encore été établies et ne peuvent donc pas être inclues dans un algorithme), je vous présente un petit générateur sympathique :

http://www.lightsphere.com/dev/web20.html

Pensez à vérifier auprès de l’organisme de protection de la propriété intellectuelle (INPI en France) que l’assemblage de lettres sur lequel vous avez jeté votre dévolu n’a pas déjà fait l’objet d’une appropriation par quelqu’un avant vous, sous peine de finir au tribunal pour contrefaçon ou concurrence déloyale…

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